1. |
Phantasia
02:43
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2. |
À l'angle du hasard
04:06
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J'ai tout perdu au coin de ces rues
Un tapis souillé, de vains malentendus
L'odeur des lilas, l'illusion non-avenue
J'ai tout échoué, une amarre s'est rompue
Je dérive à l'amer en contrées inconnues
Sombré dans la baignoire, la marée m'a rendu
Un trousseau de fausses clés, l'ombre d'un déjà-vu
Les brouillards éplorés, divaguant sur ma rue
À l'angle du hasard
Toutes les voies s'ouvrent à toi
Carrefour du bazar
Une main te guidera
De l'histoire des 13 aux cauchemars disparus
Deux cuillérées de mystère, je n'y ai jamais cru
Avec mes anémones j'ai manqué ta venue
Cette nuit il a plu sur ton coin de rue
À l'angle du hasard
Toutes les voies s'ouvrent à toi
Carrefour du bazar
Une main te guidera
Le frottement d'une allumette
Décidera du reste de nos vies
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3. |
Le parfum du Tao
03:49
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Je te suis royal, je te suis céleste
Je suis un avec toi, je suis un avec tes gestes
Nos coeurs sont profonds, nos paroles fidèles
La pureté originelle telle est la loi du ciel
Un ordre irréprochable
En position favorable
L'irrévocable amour
Incurable, pour toujours
Qui vient sans qu'on l'appelle
En souplesse avec zèle
Sa voie immaculée
Resplendit d'obscurité
L'unique eldorado
Au parfum du Tao
Notre union sur la terre unifie nos poussières
Tu m'illumines, je t'harmonise, fusionnant nos lumières
Une porte des merveilles ramène à l'enfance
Saisis-toi du secret, sa mystérieuse essence
Des étreintes délicieuses
Quand vient l'eau vertueuse
L'irrévocable amour
Incurable, pour toujours
Qui vient sans qu'on l'appelle
En souplesse avec zèle
Sa voie immaculée
Resplendit d'obscurité
L'unique eldorado
Au parfum du Tao
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4. |
Ukiyo
04:06
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Crevant les nuages, un cerf-volant
Un ballet dans les fumées étourdissant
Le présent irrésolu absolument
Les portes de l'infini s'ouvrent grand
Traversant nos archétypes, inactuels
Notre conscience en l'état naturel
Chavirant vers l'univers immatériel
Ravi par enchantement au 7eme ciel
Floraison des cerisiers
Kaika suru sakura
Cactus emperlé de rosée
Tsuyu ni nureta saboten
Les vagues dansent sur l'océan
Viennent et vont en mourant
Le mouvement des miroitements
Car tout change avec le temps
Sable dispersé au vent
Y a-t-il quelque chose maintenant
Qui puisse durer éternellement
De l'éphémère au permanent
Rien n'est comme il y paraît et les cygnes noirs
Un nénuphar-parapluie à la tombée du soir
Oracle des lanternes magiques prémonitoires
Derrière le voile déchiré, entrevoir
Bonhomme de neige au printemps
Haruno yuki daruma
Feu d’artifice époustouflant
Migoto na hanabi
Les vagues dansent sur l'océan
Viennent et vont en mourant
Le mouvement des miroitements
Car tout change avec le temps
Sable dispersé au vent
Y a-t-il quelque chose maintenant
Qui puisse durer éternellement
De l'éphémère au permanent
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5. |
Citrons ultra-violets
05:11
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Nuitamment au jour de la lune
Chatoient mille noms extralucide
Rêve éveillé onze heures trente trois
Vision citrons ultra-violets
Demain hier n'existent pas
En février, au jour de mars
J'aime les images qui font rêver
Mais je n'aime pas qu'on rêve pour moi
Y a le magicien à ma table
Vitrail d'un bijoutier maniaque
Y a d'la marmelade... never mind
Pulpeux déjeuner élégiaque
J'ajoute un zeste de magie
À ma tisane à la lime
D'ailleurs je la bois dans ta tasse
Ensoleillée d'un rayon bleu
Ah! comme la neige a neigé!
Jaunes et bleus citrons numineux
Le spectacle va commencer
Je me renverse dans la toile
Y a le magicien à ma table
Vitrail d'un bijoutier maniaque
Y a d'la marmelade... never mind
Pulpeux déjeuner élégiaque
Le tableau dans sa splendeur
Ouvre ses yeux peu à peu
Le pouvoir des lampes intérieures
Du sanctuaire majestueux
La monade du bateleur
Tout devient moi un aveu
Prestidigitateur
Le maître révèle son jeu
C'est la plus sûre des vérités
Fruits gelés et lueurs acides
Peinture agrume du monde flottant
Belle nuit évanescente myrtille...
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6. |
Le jour des fous
03:44
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En ce 1er avril, j'aimerais préciser
Qu'une intuition fébrile me mène à penser
Qu'il n'y a aucun mobile ni symbole caché
Qu'un écho volatil sous la voie lactée
Se découvrant d'un fil en toute humilité
L'indice des plus subtils, charmant pied-de-nez
Ces poisson-chats futils sur ton dos accrochés
Des gremlins indociles saccagent le lycée
Simon dit :
"Carpe diem, tu me suis"
Simon dit :
"Et zut! Memento mori"
Mais si... mais si... Simon le dit
Le fou sera celui qui suit
Comédie versatile berçeuse empoisonnée
L'équilibre est fragile, pourquoi se leurrer?
Ces plaisanteries puérils, une gomme dans mon soulier
C'était cute et facile... mais j'en ai assez!
La morale inutile de ce conte de fée
Ne rien dire avec style, toujours se tromper
Quel saugrenu vaudeville, fallait pas se lever
Demain, ainsi soit-il, je reste couché
Mais vous êtes fous... qui sait!?
Simon dit :
"Carpe diem, tu me suis"
Simon dit :
"Et zut! Memento mori"
Mais si... mais si... Simon le dit
Le fou sera celui qui suit
(x2)
L'effervescence en vogue
Insondable et ludique
La candeur des dandys
Lointaine, à marée haute
L'absurde pantomime
Des singes mécaniques
Au jeu du grand-guignol
Oh! Oh!... cachons-nous!
Simon dit :
"Carpe diem, tu me suis"
Simon dit :
"Et zut! Memento mori"
Mais si... mais si... Simon le dit
Le fou sera celui qui suit
(x2)
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7. |
Albertine retrouvée
04:15
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Encore une grasse matinée
Ici c'est tous les jours fériés
Dans des excès de grâce
Ah tiens! la voilà qui baille
À quoi bon se presser?
L'art de se faire attendre
Délicieusement paresseuse
Elle s'étire, songeuse
Miss Albertine
Vous en faites une drôle de mine
Dans vos iris je devine
Votre humeur taquine
Curieuse héroïne
Vous m'attrapez quand je bouquine
Rêveuse sous la bruine
La sieste sera divine
I miss you, I kiss you
I kiss you, I miss you
I miss you, I kiss you
Miss Albertine
Princesse esthète en toxedo
La vie c'est chouette en noir et blanc
Prêtresse de son propre culte
Elle sait garder les secrets
C'est elle qui tire les ficelles
Je me prosterne à sept reprises
L'air navré elle s'en fout
Je pense à elle même en dormant
Miss Albertine
Vous en faites une drôle de mine
Dans vos iris je devine
Votre humeur taquine
Curieuse héroïne
Vous m'attrapez quand je bouquine
Rêveuse sous la bruine
La sieste sera divine
I miss you, I kiss you
I kiss you, I miss you
I miss you, I kiss you
Miss Albertine
La maison d’Albertine
C'est aussi chez moi
Y a des écureils dans le toit
Qui se chamaillent j'imagine
Elle disparait dans une armoire
À la recherche de solitude
Retrouvée au gré de ses errances
Endormie dans un tiroir
Miss Albertine
Vous en faites une drôle de mine
Dans vos iris je devine
Votre humeur taquine
Curieuse héroïne
Vous m'attrapez quand je bouquine
Rêveuse sous la bruine
La sieste sera divine
I miss you, I kiss you
I kiss you, I miss you
I miss you, I kiss you
Miss Albertine
En plein rêve de nébuleuse
En Transilvanie ou en Égype
Gants de velours sous Bételgeuse
Roupillant dans une crypte
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8. |
Après la chute
03:25
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Vendredi 13 ma valentine
Les lumières de Noël à l'Halloween
Les draps froissés sens dessus dessous
La nuit est jeune à quoi on joue?
Une partie de Super Nintendo
Ou s'embrasser sous le pont à vélo
Derrière l'écran on s'fait des frayeurs
Croque-mitaine aux trousses quand sonnera l'heure!
À l’est d’Éden demi-tour
Vers le jardin et sans retour
Après la chute, chacun son tour
Valsant dans la cour au détour
Couchée sur la pelouse mouillée
Les lucioles cascadent hypnotisées
Le bleu saphir du ciel paraît
Tombé dans la fontaine des souhaits
À l’est d’Éden demi-tour
Vers le jardin et sans retour
Après la chute, chacun son tour
Valsant dans la cour au détour
T'aimerais dormir avec moi
J'aimerais dormir avec toi
Amoureuse amoureux vice-versa
Et d’un seul souffle on s'éteindra
Au pays D'Oz ou des merveilles
Au pied d'une tombe où tu sommeilles
Le séjour fantôme commence ici
Plus étrange encore qu'au paradis
À l’est d’Éden demi-tour
Vers le jardin et sans retour
Après la chute, chacun son tour
Valsant dans la cour au détour
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9. |
Les abîmes renversés
04:05
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La corde au pied
Je n'ai rien à dire
À l'angle mort
Quel est ton tourment?
Pendu à tes lèvres
Tu oubliais de répondre
Le sang me monte à la tête, le monde m'apparait à l'envers
Les gens marchent sur leurs mains, tout me semble de travers
Plus rien ne me retient ici, le coeur pourfendu et ouvert
Tu ne peux plus te cacher... trop de lumière
J'ai disparu de moi
Et pour finir de perdre
Je n’ai jamais été là
Et depuis lors
Ce n'est plus moi
C'est tout ce que je suis
Le sang me monte à la tête, le monde m'apparait à l'envers
Les gens marchent sur leurs mains, tout me semble de travers
Plus rien ne me retient ici, le coeur pourfendu et ouvert
Tu ne peux plus te cacher... trop de lumière
Laisse la personne
Et emporte l'être
Dénoue ce noeud coulant
Le sang me monte à la tête, le monde m'apparait à l'envers
Les gens marchent sur leurs mains, tout me semble de travers
Plus rien ne me retient ici, le coeur pourfendu et ouvert
Tu ne peux plus te cacher... trop de lumière
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10. |
Nostalghia
05:22
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On ne peut rien ravoir
Du passé
Ma vie est passée
Sans jamais la revoir
Et je me faisais croire
Pour oublier
À ces nombreuses années
De saudade et de gloire
Autant de belles histoires
À se persuader
Pour se consoler
De perdre la mémoire
Le goût des forêts-noires
La sensualité
Des cimetières détrempés
Dérive en balançoire
Il faut être mort plusieurs fois
Pour être en amour comme ça
Il me semble avoir entendu ça
Dans une autre vie déjà
Dans les vapeurs enterrez-moi
Sous les feuilles mortes
Petite flamme je t'emporte
Je veillerai sur toi
Et les vestiges d'autrefois
Me transportent
Dans un vertige qui m'exhorte
À la nostalghia
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11. |
La nuit je vois
04:07
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Chevauche-moi sans décence
Les nyctalopes galopent
Sous ma bonne étoile, ensemble
Soyons vulnérables
Des histoires de revenants
Des légendes autour du feu
À mes ami.es perdu.es
À mes amours déçues, je dis
Qu'un beau vendredi
Enfin réuni.es
Nos intempéries
Au-dessus du lit
On se guérira
On s'apprivoisera
On s'inventera
Comme le font les chats
Qui percent la nuit
Les yeux éblouis
Au son de la pluie
Des jeux inédits
Prends-moi avec toi
Partout où tu voudras
Et surtout n'oublie pas
Que la nuit je vois
La nuit je vois
Je m'abandonne avec toi
Je suis la voie et toi aussi
Ô Vénus guide nos pas
Les mots ne veulent plus rien dire
On esquisse le signal
On se suit dans nos envies
Réoriente-moi, dis-moi où je vais
Je t'écouterai, tu verras
Qu'un beau vendredi
Enfin réuni.es
Nos intempéries
Au-dessus du lit
On se guérira
On s'apprivoisera
On s'inventera
Comme le font les chats
Qui percent la nuit
Les yeux éblouis
Au son de la pluie
Des jeux inédits
Prends-moi avec toi
Partout où tu voudras
Et surtout n'oublie pas
Que la nuit je vois
La nuit je vois
Un beau vendredi
Enfin réuni.es
Nos intempéries
Au-dessus du lit
On se guérira
On s'apprivoisera
On s'inventera
Comme le font les chats
Qui percent la nuit
Les yeux éblouis
Au son de la pluie
Des jeux inédits
Prends-moi avec toi
Partout où tu voudras
Et surtout n'oublie pas
Que la nuit je vois
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12. |
In abstracto
07:07
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Par un étrange anniversaire
Conformément à mes fantasmes
J'élicite un parfum élusif
Néon psychique et film occulte
Odieux cauchemars géométriques
Faire table rase des narratifs
Des personas, des pourquoi moi?
Ni oui ni non simplement rien
Des sémaphores bien syncopés
En staccatos stroboscopés
Soudain une fièvre psychotronique
Et tout ce jazz c'est entêtant
Et si je cligne c'est un code
Au demeurant indémodé
Fréquences pirates subliminales
Trésors de synchronicités
À go! on jette tout ce qui est faux
Retourne les toiles et les tableaux
Musée astral en vidéo
La fleur de vie ex nihilo
L'oeuvre achevée le monde éclos
L'alpha l'oméga le disco
Shake up le statu quo
Des mandalas in abstracto
Fantaisie finale qui chamboule tout
Une porte donnant sur une maison détruite
L'oeil aiguisé jamais certain
Je me souviens le grand oubli
Toujours la crainte que ça finisse
Ou que ça ne finisse jamais
L'atmosphère pluvieuse à la plage
Lueurs sombres et pirogue de glace
Je lègue au fleuve mon seul cristal
Depuis les banquises tous les doutes éclipsés
Je vis en non-dualité
Parole de bouddha sans tabou
À go! on jette tout ce qui est faux
Retourne les toiles et les tableaux
Musée astral en vidéo
La fleur de vie ex nihilo
L'oeuvre achevée le monde éclos
L'alpha l'oméga le disco
Shake up le statu quo
Des mandalas in abstracto
Le kanji mu en esperanto
Dans l'espace vide degré zéro
C'est comme danser au fond de l'eau
Couleurs noyade in utero
Et du berceau jusqu'au tombeau
Fluide et flexible tel le roseau
Shake shake le statu quo! Shake shake le statu quo!
Shake shake le statu quo! Shake shake le statu quo!
Flashs multicolores noir stupéfiant
Tempête l'Oiseau-Tonnerre de cuivre
Giallo mauve entrelacé d'orange
Lis martagon et carte blanche
Tout ce sang d'encre couvert d'amour
Et les peurs bleus inxeprimées
L'ouroboros aux yeux d'améthyste
Pastèle amulette, limpides cicatrices
En jets turquoise et magenta
Un poisson-rêve chamarré...
Je pensais entrer dans l'abstrait
Mais j'en sortais en fait
Je pensais entrer dans l'abstrait
Mais j'en sortais en fait
Je pensais entrer dans l'abstrait
Mais j'en sortais en fait
Je pensais entrer dans l'abstrait
Mais j'en sortais en fait
Tout pourrait s'arrêter maintenant...
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