1. |
L'éléphant s'évapore
03:41
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L'éléphant s'évapore
Et je voudrais être à toi
Pour te ressembler
Rassemble-moi
Je te revois prier
Je rêve à toi souvent
Mon âme ta peau
Ton âme ma peau
Je t'offre cette confidence
Piane-piane à l'oreille... la gauche
Dans le journal de ce matin
On parlait de la disparition
D'un gardien de zoo
Et d'une cage vide
Discret, je contemplai
Avec doigté, l'humidité
L'intuition inavouée
D'une affaire sublimée
Reviendras-tu en septembre ?
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2. |
Adolescente comptine
03:06
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Je ne suis rien
Qu'un pauvre garçon
Seul dans ma chambre
C'est tout sombre, je m'ennuie
Le soleil brille
Tu viendras après souper
Prête pour une soirée
À délinquer
On ne se verra plus
Des formes, dans le noir
Au feu on jettera nos devoirs
Confondus, bouches cousues
On se retrouve
À l'entrée du cimetière
La forêt s'embrume
Quelle horreur, ça fait peur
Le soleil décline
Derrière le crématorium
Au cache-cache macabre
Rejoins-moi si tu peux
On ne se verra plus
Des formes, dans le noir
Au feu on jette nos devoirs
Confondus, bouches cousues
On est des voyous, on fait des mauvais coups
On est dans la lune et on s'en fout
On fait des grimaces, on s'moque de tout
Soudain, une averse, personne à l'horizon
T'enlèves ton jupon... j'en ai des frissons
Autour des pierres tombales on danse sans façon
On crie, c'est la folie, sous la pluie c'est l'orgie
On bouffe du dessert aux p'tites heures de la nuit
On s'couche tard parce que c'est vendredi
À jamais, toi et moi, mon vœu le plus précieux
À la vie à la mort, juste tous les deux
À s'embrasser comme ça, à faire tout c'qu'on veut
Je ne suis rien
Qu'un pauvre garçon
Seul dans ma chambre
C'est tout sombre, je suis triste
Le soleil brille
Tu viendras après souper
Prête pour une soirée
À délinquer
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3. |
Trash Alibi
02:41
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Inculpé d'indifférence
Vous m'accusez sans référence
Votre ineptie crée de l'interférence
À votre égard : zéro déférence
Par cet aveu de dissidence
Convocation à l'évidence
Ce n'est que pure coïncidence
Si je prise l'imprudence
Trash trash trash
Trash trash trash
Alibi alibi alibi
Alibi alibi alibi
En dépit de ma désobéissance
Je suis coupable d'innocence
Mon plaidoyer témoigne d'un non-sens
Non d'une question de concupiscence
Car en deçà des apparences
Aucune preuve d'occurrence
J'occulte toute cohérence
Et je vous tire ma révérence
Trash trash trash
Trash trash trash
Alibi alibi alibi
Alibi alibi alibi
Une escapade, telle est mon offense
Dans les bégonias, voilà ma défense
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4. |
Tōzoku
03:45
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Par-delà l'océan
Au large de Kanagawa
De leur repère, les bandits
Goemon et Ebisumaru
Méditent un coup d'éclat
« Nous volerons les riches
Et donnerons, probablement, aux pauvres »
Des samouraïs costumés en prêtres komusō
Infiltrent incognito
La cité d'Edo
Qu'à cela ne tienne, nos antihéros légendaires
Seront bien plus effrontés
Le Bon Odori bat son plein sur l'île de Shikoku
Le gang Hyottoko a encore frappé
Mais leurs masques tomberont
Et notre duo
Prendra part aux célébrations
« Nous nous empiffrerons de boules de riz
Et fêterons, méticuleusement, chaque nuit »
Le quartier général de l'armée Otafu
Est défendu par ses bouffons fantaisistes
C'est l'émoi au dojo de sumo
Les protagonistes
Leur casseront la figure
Les kabuki-mono brigandent Kyoto
Et contrôlent le commerce des plaisirs
D'aguichantes geishas s'amusent à rôder
Deux coquins
Commettront de délicieux méfaits
« Nous détrousserons les garçons
Et déroberons, naturellement, les filles »
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5. |
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Dans la chambre
Musicale
C'est Noël
Il fait froid
Au mépris de l'obscurité
Un scintillement multicolore
Protégés par une porte close
Esseulés
En ivresse
Il n'y a plus de lendemains
Le temps s'est arrêté
La neige ensevelit
Lentement toute la ville
Tu pleures
À la féerie
Recueillie dans mes bras
Imprenables ensemble
Enneigés
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6. |
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Danaé assise dans un train
S’évadait sa photo à la main
C’est qu’elle l’aimait d’un amour interdit
Qu’elle souhaitait protéger à tout prix
Secrète elle songe à la nuit d’hier
Elle voudrait revenir en arrière
Tout laisser et rebrousser chemin
Mais le train fonce droit vers demain
Tu me vas comme un gant
Je t’aimerai pour 10 000 ans
Et si un jour tu disparais
Je promets, je ne t’oublierai jamais
Car si tu meurs je meurs aussi
Ô toi, ma douce enfant chérie
Je remonterai le temps
Pour te revoir, je t’aime indécemment
En attendant son retour elle esquisse des ébauches
De ses doigts elle dessine des débauches
Entre elle et elle il n’y a aucune loi
Et l’extase règne comme un roi
Elle fait l’amour comme d’autres font la guerre
Petite fée ses désirs sont pervers
Enlacée dans ses bras refermés
Éperdue, elle se gorge, Danaé
Tu me vas comme un gant
Je t’aimerai pour 10 000 ans
Et si un jour tu disparais
Je promets, je ne t’oublierai jamais
Car si tu meurs je meurs aussi
Ô toi, ma douce enfant chérie
Je remonterai le temps
Pour te revoir, je t’aime indécemment
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